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Avantages et inconvénients de la mode éthique

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Quels sont les avantages environnementaux de l'achat de mode éthique ?

Si depuis la nuit des temps l’Homme a couvert sa peau pour se protéger du froid et des agressions extérieures. Sa façon de s’habiller, en revanche, a grandement évoluée. Désormais, le vêtement ne fait plus seulement office de barrière de protection, mais aussi d’outil d’affirmation de soi. Le vêtement se décline à l’infini, sous de multiples teintes et textures pour couvrir les caractères, les styles et les goûts de chacun. 

Pour subvenir à ce besoin d’affirmation, les marques et les chaînes de vêtements se sont multipliées afin de répondre à une demande croissante dans chacune des sphères de notre société. Aujourd’hui, les pantalons, les robes et les chemises sont des consommables comme les autres. On les porte un hiver, voire moins et dont on s’en débarrasse, la tendance ayant déjà changée. 

Cette nouvelle façon de consommer n’est pas sans impact, bien au contraire. En effet, l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante dans le monde après celle du pétrole. De quoi remettre en question notre besoin compulsif de remplir toujours plus nos armoires donc. Néanmoins, une nouvelle manière d’appréhender l’habillement a commencé à poindre et fait déjà grand bruit : le marché de la friperie, ou des vêtements éthiques. 

Selon le site américain ThredUp qui publie chaque année un rapport sur le marché de la seconde main, ce marché dépassera d’ici 2028 celui de la fast fashion. Une excellente nouvelle en somme si l’on fait un premier tour d’horizon des avantages environnementaux de l’achat de vêtements éthiques.

La seconde main diminue la quantité de déchets dans les décharges

10,5 millions de tonnes

C’est la quantité de vêtements jetés par les américains dans les décharges, chaque année. Cependant, il n’en a pas toujours été ainsi. Il y a quelques années encore, l’habillement représentait un poste de dépenses important dans les foyers. Dans les années 1950, on considère que les gens dépensaient 20 % de leurs revenus dans l’achat de vêtements. 

À l’époque, chacun prenait grand soin de ses habits pour s’assurer de les garder aussi longtemps que possible. Une habitude qui a bien changée puisque désormais les habits se succèdent au gré de modes éphémères. Si auparavant les détaillants avaient l’habitude de proposer quatre collections par an soit une par saison, ils en sortent désormais une chaque semaine. 

La quantité de vêtements produits a augmenté de façon spectaculaire, tandis que le prix et la qualité des vêtements ont baissé. Désormais, nous achetons quatre fois plus de vêtements qu’auparavant tout en allouant 17 % de moins de notre budget à ce poste de dépenses. La raison est simple : la qualité des habits que nous achetons a considérablement diminué tandis que notre besoin de consommer n’a jamais été aussi important. 

Des études ont montré que 60 % des vêtements fabriqués dans le monde sont en polyester, c’est-à-dire en plastique. Lorsqu’ils sont jetés, ils restent dans des décharges pendant des centaines d’années. Voire pour toujours. En achetant des vêtements d’occasion, vous évitez donc que ce plastique ne soit mis en décharge. Vous contribuez ainsi à la diminution de la demande mondiale de textiles et des déchets qui en résultent.

Pour éviter cela, les vêtements en coton bio sont également une excellente alternative :

Le marché des vêtements éthiques évitent le gaspillage des ressources

Certes, fermer le robinet en se lavant les dents et remplacer ses bains par des douches sont des gestes à appliquer quotidiennement pour préserver les ressources en eau. 

Mais savez-vous combien de litres d’eau sont nécessaires à la confection d’un jean ? 10 000. Pas d’erreur sur le chiffre, jusqu’à 10 000 litres d’eau sont nécessaires d’un bout à l’autre de la chaîne de fabrication d’un seul jean. 

Une réalité qui fait froid dans le dos. Si l’on considère en plus que ces eaux sortent complètement polluées des usines. On est en droit de se demander si ce superbe jean à 130€ valait vraiment le coup. Pour nous, peut-être, pour notre planète, pas vraiment. 

À ce gaspillage d’eau s’ajoute l’utilisation du coton. 600 grammes de coton sont nécessaires pour la fabrication d’un jean. Si l’on multiplie ce chiffre par le nombre de jeans vendus en France chaque année (85 millions) cela commence à représenter une sacrée quantité de coton. Quand on sait que le coton engloutit à lui seul presque un quart des pesticides utilisés dans le monde, on peut s’interroger à nouveau. 

Ai-je vraiment besoin de ce jean ? 

Des chiffres similaires s’appliquent aux tee-shirts, aux jupes et à la plupart des autres vêtements ; cela demande beaucoup plus d’énergie et d’eau que ce que l’on croit. 

Derrière chaque déchet, chaque chose que l’on jette se cache un nombre incalculable d’autres déchets cachés, de ressources gâchées. En consommant de seconde main, vous évitez que de nouvelles ressources soient investies dans des choses qui finalement existent déjà.

Les vêtements de seconde main ne génèrent pas de nouvelle pollution

Depuis des décennies maintenant on connaît les effets dévastateurs du dioxyde de carbone sur l’environnement. Pourtant, il existe un gaz à effet de serre 300 fois plus polluant que le CO2 : l’oxyde nitreux. 

Peu connu, celui-ci est libéré en grande quantité lors de la production de tissus synthétiques. Si les vêtements issus de matière plastique (polyester, acrylique, etc.) sont à éviter autant que faire se peut, ce n’est pas pour autant que l’on peut faire l’apologie des matières dites naturelles.

Poursuivons avec l’exemple du coton. 90 % du coton cultivé pour le textile est génétiquement modifié. La conséquence directe, comme dit précédemment est que cette plante modifiée est extrêmement demandeuse en pesticides qui contaminent les réserves d’eau et acidifient les sols. Il en va de même pour les colorants utilisés dans le processus de fabrication des textiles. 

D’ailleurs, bien des marques ont externalisé la fabrication de leurs vêtements dans des pays en voie de développement. Là où les réglementations environnementales sont maigres, voire inexistantes, pour pouvoir déverser leurs eaux usées dans les cours d’eaux voisins sans risque de réprimande. Se pose donc la question de l’environnement, certes, mais aussi de l’éthique lorsqu’on achète un vêtement.

Cette marque porte elle les valeurs que je partage ? 

C’est une question que l’on pourrait se poser dans chaque processus. En passant à la consommation de produits de seconde main, l’argent que vous dépenserez ne servira pas à soutenir une industrie qui se caractérise par la pollution de l’eau et de l’air et dont les pratiques sont souvent condamnables.

Le passage à l'action

Pour soulager votre porte-monnaie et/ou soulager la planète, l’achat de vêtements de seconde main est une vraie solution à prendre en compte. 

C’est une action essentielle si vous désirez incorporer des changements dans votre mode de consommation. Permettant d’éviter l’amoncellement de déchets, le gaspillage de ressources et les pollutions inutiles, le marché du vêtement d’occasion est une solution qui s’impose dans de nombreux foyers et qui se démocratise. Pourquoi ne pas s’essayer à l’achat en friperie ?

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